COACHING PRISE DE POSTE ? VÉRITABLEMENT UTILE ?
Prendre un poste et faire sa place n’est pas une démarche anodine pour le dirigeant ou le manager, quel que soit son niveau. Cela nécessite :
– une perception du contexte général,
– une compréhension du poste et de l’attendu,
– une mise à niveau de ses compétences,
– une adaptation à de nouvelles personnalités : actionnaires, hiérarchie, collaborateurs, DRH.
Ce contexte de « nouveauté » et sa charge émotionnelle peuvent tout à la fois booster la prise de poste et freiner l’efficacité des actions.
Lorsque le candidat est externe à l’entreprise, la prise de poste prend une dimension nouvelle et encore plus complexe :
Au-delà de la prise en mains de son poste, le candidat doit, « en plus », découvrir l’entreprise, les jeux politiques, les alliances, les enjeux économiques. Et il n’a malheureusement souvent aucun repère.
Avantage ou inconvénient ? C’est une affaire de goût pour lui.
Toutefois n’oublions pas que l’information via les blogs, les réseaux sociaux, et plus généralement le net, va l’accompagner dans sa prise de poste.
Plus le poste ciblé est élevé, plus l’arrivée du candidat est précédée du « qu’en-dira-t-on », d’une « aura », d’une popularité, de craintes et de doutes de tous les acteurs qui « attendent » ce nouveau venu. Avant même son arrivée, les dés roulent déjà en sa faveur ou en sa défaveur.
Le coaching prise de poste prend alors toute sa valeur et sa dimension. Il permet de préparer le candidat en amont, avant même son arrivée au sein de l’entreprise, avec la prise en compte de :
– ses aspirations,
– ses espoirs,
– ses doutes,
– ses peurs,
– sa tristesse (deuil du poste passé),
– sa colère,
– ses modes de représentation,
– son aptitude relationnelle,
– sa gestion des personnalités difficiles.
Autre avantage, le coaching prise de poste fidélise le candidat vis-à-vis de l’entreprise qui va l’accueillir.
SPIN RH préconise d’introduire un axe « Conseil RH » dans l’accompagnement de prise de poste par les consultants, afin que ceux-ci soient plus percutants. Ils mettront par exemple l’accent sur :
– le rapport d’étonnement à émettre dans les 3 mois de la prise de poste,
– les moyens et ressources attribués au nouvel entrant pour atteindre ses objectifs,
– la fiche de poste aussi claire que possible,
– les rencontres indispensables à la construction du réseau interne,
– la gestion du temps pour ne pas négliger le réseau externe,
– les protections et permissions à donner au nouvel entrant.
La réussite d’une prise de poste se joue dans les 6 premiers mois.
A contrario, son échec coûte très cher :
– pour le nouvel entrant : culpabilité de l’échec, rebond à trouver, employabilité à reconstruire
– pour son manager : remise en cause personnelle, temps perdu,
– pour l’entreprise : enjeux financiers liés au temps perdu et à son image,
– pour le chasseur ou l’équipe recrutement : tout est à recommencer. Responsabilité ?
SPIN RH a donc choisi de mettre en place une méthodologie propre au coaching prise de poste pour les dirigeants et les managers.
La démarche combine et alterne Conseil et Coaching suivant les séances et le besoin émis par le coaché, réglant précisément le curseur entre ces 2 approches souvent considérées comme antinomiques.
Tous les consultants labellisés SPIN RH appliquent cette même méthodologie, en s’appuyant notamment sur l’outil Process Com ®.
Quelques exemples de sujets abordés dans le volet Conseil :
– Anticipation et gestion des conflits,
– Prévention des Risques Psycho-Sociaux (RPS),
– Relations avec les partenaires sociaux,
– Ressources Humaines et Diversité,
10 séances de 2 ou 3 heures, réparties sur 4 à 6 mois garantiront un succès pour toutes les parties prenantes du processus de prise de poste.
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